Cameroun : Conduite d’un champ d’oignon

Elle débute en fin Septembre, et s’achève en avril.

L’oignon se développe bien en zone tropicale sèche de basse altitude, plus précisément en climat sahélien. La température optimale préférée varie entre 10°C et 37°C, avec une pluviométrie moyenne comprise entre 600 et 800 mm pendant le cycle de culture. Le pH convenable est proche de la neutralité (6,5 à 7,8).

L’aménagement du terrain s’effectue 1 mois avant la mise en place définitive, entre fin Septembre et début Octobre. Elle se traduit par le défrichage du site, le nettoyage, le labour. Le labour se fait en formant les billons ou des planches. incorporer si possible 20 à 30 tonnes de fumier bien décomposé par hectare.
Confectionner des planches de 1 m de largeur X 10-20 cm de hauteur et de longueur variable si vous aller irriguer par aspersion, ou des billons de 10 à 20 cm de hauteur si vous allez pratiquer une irrigation par gravitation. Les billons ou les planches seront séparées entre elles de 50 cm.

Le repiquage des plants en champ. Il se fait après environ un mois de séjour en pépinière, quand le plant a déjà 10 à 15 centimètres. Il faut repiquer entre les mois d’Octobre et Novembre, pour que la récolte se fasse avant la fin Avril, c’est-à-dire avant la fin de la saison sèche, soit environ 6 à 7 mois.

Eviter de blesser les bulbes pendant le désherbage.

Le semis direct: L’on peut aussi procéder au semis direct des semences en champ, mais les rendements sont moins élevés dans ce cas. On sème en champ de Novembre à mi-Décembre.

La densité des plants: 500 000 à 700 000 plants/hectare. Cette densité est obtenue avec les écartements suivants : Lignes jumelées distantes de 15 cm. Espacement entre 2 plants : 10 centimètres.

L’entretien se fait en irriguant son champ tous les quatre jours. L’oignon de saison sèche a besoin d’un apport en eau. Désherber chaque fois que cela s’avère nécessaire. Il faut éviter de blesser les bulbes pendant le désherbage.

La fertilisation: La fertilisation a surtout besoin d’un apport de 200 kg d’urée par hectare, ou de 200 kg de l’engrais 12-14-19 par hectare selon ses objectifs de production, environ 1 mois après le repiquage.

Irénée Modeste Bidima

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