Les agriculteurs de 2 villages de l’arrondissement de Campo ont été initiés à la mise en application de six pratiques agro écologiques. C’était au cours de deux sessions de formation organisées en juillet dernier par le Service d’Appui aux Initiatives Locales de Développement (SAILD).
Association et rotation des cultures, paillage, production des plants en pots, fabrication des bio-intrants, production et conservation des semences sont les six pratiques agro écologiques qui ont été dispensées à une cinquantaine de producteurs d’Akak et de Nkoélon. Ceci dans le cadre du projet « Agro écologie pour le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des familles de petits exploitants des villages de Campo Ma’an » financé par le Gef Small Grants Programme.
De la technique de production des plants en pots, les bénéficiaires ont appris à composer un bon substrat avec de la terre noire, du sable et de la fiente de poule. Ainsi que le remplissage de 600 pots plastiques par village et leur classement sous une ombrière construite pour la circonstance. Ceci en attente des semis des graines de safous et de Moringa afin que les pépinières communautaires prévues prennent corps.
L’adoption des pratiques attendue
Les apprenants ont aussi été initiés à la protection naturelle des plantes, en s’exerçant à la fabrication de bio-intrants à base de cendres, de feuilles de papayer et de citronnelle.
Les associations des cultures : mais – haricot – Safoutier – Moringa, mais – soja Safoutier – Moringa, ou encore bananier plantain – arachide – Safoutier ; divers exemples de rotation des cultures (en mettant successivement le haricot suivi du mais, du plantain, et enfin le manioc, ou l’arachide, suivi du macabo, du piment et enfin la patate) sur la même parcelle ; la production et la conservation des semences de soja ; ainsi que le paillage des arbres fruitiers pour une bonne croissance et la lutte contre les mauvaises herbes ; font également partie du package de la formation reçue par ces communautés bénéficiaires.
L’adoption de ces pratiques agro écologiques par les producteurs de Nkoélon et Akak permettrait à coup sûr de mieux préserver la biodiversité et l’environnement. Ils produiront une nourriture de qualité et pourront mieux rentabiliser les parcelles cultivées, en y travaillant pendant plusieurs campagnes grâce à une meilleure gestion de la fertilité des sols.
Sorelle Massaa Tchouala (stagiaire)