Cameroun : La résilience des populations rurales aux changements climatiques préoccupe

L’activité humaine la plus directement touchée par les changements climatiques est l’agriculture. La COP 26 s’est penchée sur la résilience des ruraux face au climat changeant.

La 26ème Conférence des Parties sur le climat (COP 26) tenue à Glasgow en Ecosse du 31 octobre au 13 novembre 2021 a permis aux pays africains, dont le Cameroun, de faire valoir leurs préoccupations sur les questions climatiques qui affectent directement les activités agricoles et le bien-être des communautés locales.
« L’agriculture est la principale source de moyens d’existence des populations rurales, mais c’est aussi l’activité humaine la plus directement touchée par les changements climatiques» rappelle Pr Joseph Amathé Amougou, Directeur Général de l’Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONACC).

Améliorer les pratiques culturales

Dr Rodrigue Feumba, expert en changement climatique trouve que: «La lutte contre les changements climatiques est locale. Le changement doit être fait à partir du bas c’est-à-dire, au niveau des mairies et des communautés à la base».
Pour Aïssatou Diouf, responsable des politiques internationales et du plaidoyer au Sénégal, les questions d’adaptation devraient faire l’objet d’une forte sensibilisation dans les pays africains. «Il est important d’impliquer les acteurs non étatiques telle la société civile dans l’accompagnement des communautés vers la résilience» suggère-t-elle.
La résilience ou l’adaptation aux changements climatiques désigne les stratégies, initiatives et mesures visant à réduire la vulnérabilité des systèmes naturels et humains contre les effets (présents et attendus) des changements climatiques. C’est l’aptitude des populations à s’ajuster aux changements. Désertification, sécheresse, inondation, pourriture des cultures sont autant de maux dus au dérèglement climatique qui contribuent à appauvrir les ruraux.
Les experts du climat sont d’avis que pour réduire les impacts des changements climatiques sur les populations, il faut activer des mécanismes d’adaptation au niveau local. Cette adaptation passe par une amélioration des pratiques culturales.

Clarisse Fombana

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