La capitale politique est de plus en plus recouverte de sites de fabrication et points de vente d’aliments pour volailles et porcs.
Les provenderies ne cessent de voir le jour dans tous les recoins de la ville. Hommes, femmes, jeunes, tous s’y lancent. L’activité suscite beaucoup de convoitise. A l’avenue principale qui va de la borne fontaine au pont émana, comptoirs et boutiques de vente d’aliment se succèdent. A l’instar d’émana, le marché d’ékounou vit le même rythme. Au lieu-dit stade Abéga, c’est le bruit assourdissant des machines à broyer et à mélanger l’aliment qui accueille le visiteur. S’en suivent les odeurs causées par les différents mélanges. Les sacs d’aliment en exposition sont pris d’assaut par les éleveurs.
Effet de mode ou activité à haute valeur économique, la société de provenderie Nkam, livre les secrets d’un secteur en plein expansion.
Située à la nouvelle route Etoa-meki, la société Nkam nous ouvre ses portes le jeudi 13 décembre 2018. A 7h30, les employés sont à l’ouvrage. Des sacs de maïs face au broyeur, des sacs d’aliments prêts pour la vente. Une fois de plus, des ronflements des machines imposent aux usagers une communication hurlante.
La provende donne de gros bénéfices
La provende produite ici est un mélange homogène de céréales concassées, des minéraux, des farines de poisson, des pré-mélanges, des aliments complémentaires ainsi que des additifs liquides. Dans cette structure, le but est de produire et de fabriquer les aliments pour porcs et poulets. Il y a aussi une vente du matériel du petit élevage et des montages de projet d’élevage.
«L’élevage de la volaille et du bétail a repris, les éleveurs font des bonnes affaires, ce qui justifie l’engouement observé sur la vente d’aliment», déclare Fréderick Matémaré, vendeur dans la société. Caissière dans cette société, Ousséinatou Bouba, révèle qu’elle vend une tonne de provende par jour. En ce qui concerne les poulets, les prix diffèrent. Un sac de démarrage coûte 14 500Fcfa, et 13 500Fcfa pour le sac de finition. Par contre, le sac de porcelets coûte 12 500Fcfa et 10000Fcfa pour les truies allaitantes. «Lorsqu’il y a des poussins, nos ventes grimpent», affirme-t-elle.
Raïssa Fotio (stagiaire)
Good morning, i am a young cameroonian willing to go into agriculture and make a living. I am very much concerned and interested in pineapple production but to what i have researched on it is not an easy task especially when you have know not very much about how it is done. i wish to know more about pineapple production, it’s advantages and disadvantages.
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