A Dimako à l’Est, le paiement de cette taxe crée des remous au sein des communautés détentrices des forêts communautaires.
« Notre forêt communautaire est exploitée en régie, selon nous, nous ne devrions payer aucune taxe. Mais depuis trois ans, nous trouvons sur la route des barrières où on nous demande de payer 200.000 voire 300.000 FCFA en guise de taxe d’abattage», explique Anicet Zangoua Ebongué, responsable des opérations forestières de la forêt communautaire CADBAP (Communauté active pour le développement des Bakoum, Baka et Pol).
Cette association est détentrice et exploite une forêt communautaire de 3650 hectares à Dimako grâce à un titre d’exploitation délivré en 2007 par l’autorité en charge des forêts.
L’activité de CADBAP débutée en 2008 porte principalement sur l’exploitation artisanale du bois. Cette exploitation vise le marché du grand nord qui consomme essentiellement le bois blanc.
En dix ans d’exploitation sans paiement de taxes, l’investissement infrastructurel de CADBAP est visible au sein des communautés. Implantation des points d’eau, foyers communautaires construits, salles de classes réfectionnées, enseignants des parents payés et achat des tôles constituent la moisson des ventes fructueuses de CADBAP, d’après Anicet Zangoua.
Informer et vulgariser les taxes
Après deux années de paiement de la taxe d’abattage, les responsables de CADBAP sont amers. Il y a comme un manque d’informations sur les différentes taxes imposables. Selon Anicet, certains responsables de forêt communautaire continuent de payer. D’où la confusion autour de l’existence ou non de cette taxe.
Au poste forestier de Dimako, le chef de poste Hyppolyte Sadimba affirme que les bois des forêts communautaires sont assujettis au paiement de la taxe d’abattage et du timbre des lettres de voiture.
Au CADBAP et au sein de la Fédération des unions des Gics et regroupements des forêts communautaires du Haut-Nyong (FUGIRFOC) l’on appelle de tous les vœux la mise en place rapide du système de vérification communautaire de la légalité et de traçabilité des bois. Avec ou sans taxe d’abattage, le souhait des artisans de bois est de procéder à des meilleures ventes et d’accroitre les investissements auprès de leurs communautés.
Magloire Biwolé Ondoua
Salut je suis jeune camerounaise basée à douala .j’ai besoin d’un soutien concernant la culture de l’anacardier je possède 3 hectares dans le mougo je veux savoir s’il y a possibilité de réussite pour cette plante dans la zone . est-ce que le projet peut être rentable où trouver les semences. Svp un accompagnement étape par étape merci
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