Pouvait mieux faire, est la note attribuée au dernier Salon du machinisme agricole.
Machines agricoles peu visibles ; pouvait mieux faire ; plus de peur que de mal ; la Capef aura osé, etc. sont diverses réactions recensées par le comité de pilotage du Simac.
Le Salon international du machinisme agricole du Cameroun (Simac 2015) tenu à Yaoundé du 15 au 20 décembre 2015 a réuni 250 exposants et 18 000 visites selon l’organisateur, la Chambre d’agriculture, des pêches, d’élevage et des forêts du Cameroun (Capef).
D’après Elissar Mbang Ekoutou, Coordinatrice générale de ce salon, le fait que beaucoup d’exposants étrangers aient montré des photos de machines plutôt que des machines proprement dites, bloquées à la douane camerounaise, a contribué à diluer l’enthousiasme des visiteurs. Elle ajoute que certains opérateurs locaux sont restés frileux disant que «l’Etat ne peut rien faire de bon».
D’aucuns ont confondu par ailleurs le salon au mini comice où les exposants sont pris en charge par L’Etat. Mais c’était un cadre d’affaires. Il fallait payer pour y être. A cause de cela, beaucoup de potentiels exposants étaient absents.
Le prochain Simac qui se projette pour 2018 a de quoi s’amender.
Jean Kana